Ils ont tué mon cœur…
Assassiné…
Mon cœur se meurt depuis des années,
A petit coup,
Et tout le monde s’en fou,
Déjà petit bébé il n’a pas été aimé,
Abandonné,
Il a erré, attendant chaque soir,
Un peu d’espoir,
Seulement en rêve !
Il n’a eu aucune trêve,
On ne lui a jamais expliqué,
Que pour être aimé
Il fallait être bien né,
Hélas un enfant qu’on a conçu sans amour,
Ne peux rien espérer en retour,
Sagement,
Il a attendu d’être grand,
Le premier homme qui passait,
Il s’est accroché,
Avec des rêves plein la tête,
Il a aimé… aimer… sans que ça s’arrête,
En retour sont venus des reproches,
Et des cernes plein les poches,
De l’indifférence à gogo,
Et du chagrin plus qu’il n’en faut,
Ahh c’est ça le mariage ??
Mon cœur est en naufrage,
Pourtant je lui ai donné tant d’amour,
Même si on ne m’avait jamais montré d’exemple,
J’avais su l’inventer,
Mais il n’a jamais su l’apprécier…
Plein d’années sont passées,
Ou j’ai été oublié…
J’ai eu deux enfants,
Et je m’y suis jeté dedans…
Je leur ai donné l’amour qu’on ne m’avait pas enseigné,
Car pour moi être mère était sacré,
Jamais je ne les aurais abandonnés,
Et puis je t’ai connu, toi l’homme qui venait de loin,
Tu m’as démontré que dans la vie il n’y avait pas que le chagrin,
Et je t’ai aimé,
Oh ouiiiiiii tellement aimé,
Je t’ai tout donné de moi,
Même ce que je ne savais pas,
Toi aussi on t’avait mal aimé,
Alors je t’ai redonné vie,
Toi… l’Amour de ma vie,
Et une fois repus… tu es parti,
Emportant tout sur ton passage,
Me laissant le cœur en naufrage,
Et je me suis noyée,
Pendant quelques années,
Balayant le chagrin,
Refusant d’autres demain,
Je n’arrivais pas à tourner la page,
Comment peut-on oublier toutes ses heures pas sages,
Ou tu m’as tant aimé…
Toi tu as décidé d’oublier,
Tu y es peut être arrivé ?
Dans mon cœur j’ai un gros doute,
Mais il faut absolument désormais que mon cœur s’en foute,
Car il y va de ma survie,
Et puis maintenant les larmes ça suffit,
J’ai envie de rire à nouveau,
Et de retrouver que le monde est beau,
Regarde !... Regarde au fil de ton chemin,
Cet homme qui te tend la main,
Il est comme toi,
Le cœur au bout des doigts,
Il a jeté lui aussi sa bouteille à la mer,
Il se demande aussi, depuis longtemps, la vie à quoi elle sert,
Beaucoup de noir à traverser sa vie…
De rail en rail, il t’étale sa vie,
Tout doucement le trajet de l’amour s’accompli,
Et toi tu fonds pour cet homme qui n’à point eu de chance,
Tu aimerais lui offrir l’amour comme une délivrance,
Il hésite… et puis se jette vers toi…
Mais toi tu n’es pas encore prête, tu recules d’un pas,
Tu t’éloignes en pleurs…
Et raccompagne ce bonheur,
En qui il avait misé,
Et un trou vide dans mon cœur s’est fait,
Non je ne peux point te laisser partir de ma vie ainsi,
Donne-moi le temps aujourd’hui,
De tirer ce trait qui noircissait mon chemin,
Et qui m’empêchait d’avancer et de passer à demain,
Lui... qui était resté en retrait,
Chamboulé
Malheureux,
Se retourna soudain,
Et la pris par la main,
Lui confia son douloureux passé,
Et son timide destin,
Tout doucement elle a réveillé son cœur,
Et l’a entouré avec mille douceurs,
Oh mon bien Aimé,
Laisse-moi-t’aider à panser tes blessures,
Je veux te bercer d’amour et t’aimer sans mesure,
Accrocher à ton cœur,
Les couleurs du bonheur,
Du bleu, du rouge, du jaune, du vert,
Mais on va bannir le noir,
Fini le désespoir !!
Oui mon cœur… mon cœur enfin tu revis,
A jamais tu as enterré les pleurs et l’oubli…
Françoise B.